Certes j'aime les courses peu faciles dans des paysages somptueux mais, là, j'avoue avoir été comblé au-delà de toutes mes espérances.
Une course splendide dans un cadre naturel exceptionnel en plein cœur du massif de la Vanoise et du domaine des trois vallées, traversant la réserve naturelle de Tuéda, sur les bords du lac de Tuéda, à près de 2800 mètres d'altitude, avec des points de vue inouïs - oui, je l'admets, j'ai recopié le dépliant, mais je n'allais quand même pas l'inventer !
Et, sans aucun doute, la course la plus difficile que j'ai faite jusqu'à maintenant. 25 km pour 1900 D+ (et 1900 D-), des montées pentues interminables, des descentes techniques qui ne l'étaient pas moins, des pierriers sans fin et, en apothéose, 82 D+ dans les 400 derniers mètres. J'ai cru mourir à 200 mètres de l'arrivée ... Bon OK, rassurez-vous, ou désespérez selon le cas, ce n'était qu'un effet de style pour accentuer l'intensité dramatique du récit, mais, quand même, cette dernière montée ... Elle a d'ailleurs coûté le titre à celui qui, en tête à 400 mètres de l'arrivée avec une avance que d'aucun eût pu estimer confortable, a terminé à 1'38" du premier.
Nous partîmes 1000 selon les organisateurs, et seulement 900 d'après ... une source bien renseignée - peut-être 100 inscrits qui n'ont pas pris le départ - mais, par un prompt effort, nous nous vîmes 776 arrivants à bon port.

Quelques bonnes raisons personnelles de me réjouir :
Tout d'abord, n'en doutez plus, ce n'est pas un compte-rendu posthume, je suis toujours bien en vie.
Contrairement à un usage bien établi en trail, je ne suis même pas tombé.
Je ne suis pas arrivé dernier, mais 746ème en 6h19'17", largement dans les temps impartis (7h).
L'orage prévu pour le dimanche matin avait 24h de retard, une bénédiction au vu de ce qui est tombé le lundi.
Les deux kilos que je n'arrivais pas à perdre depuis ma reprise fin janvier se sont enfin envolés - bon voyage.
Plus surprenant, la douleur achilléenne qui me pourrissait la course depuis cette reprise a, semble-t-il, disparu ! De quoi relancer le débat : Le trail est-il un placebo ?

En somme, c'était un beau jour pour courir.

 

 

Partenariat Salomon Corbeil

Partenariat avec SALOMON Corbeil A6

Partenariat i-run